Pourquoi sommes-nous fatigués ?

Comme bien des Québécois, vous avez probablement ressenti une certaine fatigue physique après avoir pelleté les 50 à 70 cm de neige qui sont tombés sur le Québec. C’est une fatigue normale qui, lorsque tout va bien, s’estompe avec le repos. Mais si après une bonne nuit de sommeil vous vous êtes réveillés en étant toujours fatigués et que vous êtes en bonne santé, alors il faut vous demander pourquoi.

Même si c’est une piètre consolation, rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls.

Dans les faits, selon une méta-analyse réalisée en 2023 (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37575103/) et portant sur 91 études réalisées sur trois continents, un adulte sur cinq dans le monde a ressenti une fatigue générale pouvant durer jusqu’à six mois, alors qu’il ne souffrait d’aucune pathologie sous-jacente. En discutant avec d’autres intervenants que j’ai côtoyés, que ce soit des naturopathes, coachs en santé, chiropraticiens, physiothérapeutes, ostéopathes ou massothérapeutes, tous me confirment que la fatigue est une plainte extrêmement fréquente lors de leurs consultations.

Malgré ce fait, la compréhension de la fatigue par les scientifiques, de ses causes, de la manière dont elle agit sur notre corps et notre cerveau, ainsi que la meilleure façon de la traiter est incroyablement limitée. Il est important de faire la distinction entre la fatigue liée à la maladie et la fatigue non liée à la maladie. C’est pour cela qu’une fatigue persistante sans cause apparente mérite d’être examinée par un médecin. Celui-ci par son questionnaire, son examen et des tests de laboratoires pourra éliminer les maladies fréquentes qui causent de la fatigue.

Mais, comme je le disais, il est fréquent de ne retrouver aucune pathologie. L’explication dans ces cas est souvent un problème au niveau des réactions biochimiques pour produire l’énergie au niveau des mitochondries dans nos cellules. Avec une approche en kinésiologie appliquée, on peut grâce aux tests musculaires vérifier si la production d’énergie dans nos cellules est optimale. En comprenant mieux les voies métaboliques et les différents co-facteurs nécessaires à la production d’énergie, on peut vérifier ce qui ralentit ou nuit à cette production en identifiant les différents stresseurs cellulaires connus, au niveau de la mitochondrie, comme entre autres :

- Le manque de sommeil

- Les problèmes digestifs

- Les problèmes circulatoires

- Les problèmes respiratoires

- L’inflammation

- La résistance à l’insuline

- La pollution

- Les radicaux libres

- Les métaux lourds

- Le stress

- Les douleurs musculo-squelettiques touchant le thorax et le diaphragme

Dans ma prochaine chronique, je vous expliquerai en détail comment nos cellules produisent leurs énergies grâce aux mitochondries, ces petites usines d’énergies à l’intérieur de nos cellules.

Sylvie Morin

Coach en santé